florian Jeu 19 Aoû - 17:52
Concrètement c’est vrai que du seul point de vu de scénario, l’une des intrigues est copiée collée sur l’autre. Mais en même temps le fond est totalement différent. "La source" pose le problème du comment vengé le viol de la vierge quand on est croyant pratiquant. Tandis que "la dernière maison sur la gauche" reprend la problématique de se faire justice en solo (un peu à la manière des chiens de pailles) !
Par contre je connais deux autres films qui apriori n’ont rien de communs, mais dont l’un est une vraie réplique de l’autre. Il sagit de "l’ange de la vengeance" d’Abel Ferrara, qui est une copie exacte du "Carrie au bal du diable" de Brian De Palma.
Dans les deux œuvres, l’héroïne est une jeune fille qui a un handicap : l’une est repliée sur elle-même, l’autre sourde-muette. Elles sont victimes toutes les deux d’un traumatisme : l’une est écrasée entre le fanatisme religieux de sa mère et les moqueries à répétition de ses camarades. L’autre est victimes de viols.
L’héroïne de Carrie se venge grâce à ses pouvoirs surnaturels pendant un bal ou elle est recouverte de sang. Tandis que dans le film de Ferrara, pendant une fête costumée, son héroïne habillée en religieuse se venge exactement de la même manière en faisant un massacre avec une arme.
Quand on voit ces deux films, apriori ils n’ont aucuns rapports entre eux. Pourtant le scénario est exactement le même. Pourtant il parait que "l’ange de la violence" est un remake de "Crime à froid" de Bo Arne Vibenius.
De même que je pense que le "shining" de Stanley Kubrick est beaucoup plus proche de "l’année dernière à marienbad" que du roman de Stephen King.
Pour moi au cinéma ce n’est pas grave qu’un scénario soit repris où volé, … C’est surtout son traitement ou son renouvellement qui compte.
Il est fort possible que Craven (où son scénariste) se soit inspiré du film de Bergman, … Mais seul lui peut le dire !
Personnellement le plagia qui me révolte le plus c’est "Pour une poignée de dollars". Pour ce dernier Sergio Leone vola sans payé aucun droit d’auteur à Kurosawa pour son film "le garde du corps".
Leone fut condamné, et Kurosawa toucha les droit de se western à sa place. C’est la raison pour laquelle Sergio Leone intitula son film suivant, par un titre ironique "Et pour quelques dollars de plus…"